Faire autrement
par Renée A.
Le confinement nous rend inventifs. Du temps de mes parents, et bien avant, bien sûr, on avait inventé l’ersatz. Du verbe ersetzen, remplacer. Un produit de remplacement. Moins bon que l’original, bien sûr, mais quand même satisfaisant.
Il y a deux jours, j’ai failli me brouiller avec mon téléphone, pourtant bien chéri d’habitude. Monsieur la merveille technologique chinoise, si intelligent, refusait d’envoyer des photos à Elizabeth pour ce blog. Les photos restaient en carafe, bloquées, dans la boîte d’envoi, en attente. Aucune solution valable sur internet, on évoquait : le poids trop lourd du document.
Trop lourd, un petit bout de papier plié en origami, avec des mots de douceur parlant des petits oiseaux ? Ah, non !
Le jour suivant, même topo, les photos de fleurs restent obstinées, confinées dans mon petit bijou de technologie. Elizabeth me propose généreusement de poster une de ses photos de glycine. Elle trouvera une photo de journal pour illustrer.
Nous en sommes au troisième jour…
Partir d’une photo stockée ailleurs, autrement, c’est possible. J’ouvre la galerie d’images de l’ordinateur, à la date d’il y a un an, et là, il n’y a plus qu’à choisir…
Voici donc, aujourd’hui, une photo, celle du début de ce qui est devenu : « la poupée cacahouète », qui commence, pareille à une chaussette, et qui vit maintenant en Suisse.
Pirouette, cacahouète.